mercredi 29 juillet 2009

Vous prendrez bien un petit air de violon avec ça ?


Donc l'Alsace me manque tellement que j'ai mis une photo de Kaysersberg en fond d'écran à mon boulot. Et aussi je compte les heures avant de rentrer (encore 99 heures avant Professeur Flaxou qui m'attend à l'aéroport comme dans les films. Et je vous dit qu'il a intérêt à me soulever dans ses bras et à me faire tourner, hein. J'ai pas perdu un kilo et 263 grammes pour qu'il fasse sa chochotte).

Ca me manque tellement, et je suis partie deux mois. Deux mois. Même pas un quart du temps que je vais passer loin de chez moi l'an prochain.


Je sais pas trop ce que je vais devenir, l'an prochain, du coup. Plusieurs options s'offrent à moi, et je les considère toutes mûrement.


D'abord, je pourrais sombrer dans l'alcoolisme. Mais vu la moyenne de l'Angleterre, ce serait tout de même très banal, et je me dis qu'en tant qu'exotique inconnue, il faut tout de même que je me forge un destin un peu plus original.


Je pourrais aussi me mettre à écouter The Cure toute la journée, me teindre les cheveux en noir, et dire aux gens "Nan mais tu m'comprends pas-an" en lissant ma mèche. Mais je pense que c'est le genre de trucs pour lequel j'ai passé l'âge.
(Par contre j'ai pas passé l'âge de faire "t'as une tache pistache" sur les T-Shirts des gens, cherchez l'erreur)

Je pourrais aussi me mettre à prendre des drogues dures et détruire mon cerveau à petit feu en peignant des toiles impressionistes, et après les gens pourraient aller me voir dans les musées et prendre des expressions douloureuses en regardant mon oeuvre pensivement, le menton enfoui dans la main, en disant "Ah, la puissance du trait, la force du désespoir".


(Elles seraient pas forcément bien, mes toiles, mais en même temps, on expose n'importe quoi aujourd'hui dans les musées. Les acteurs de Harry Potter, quoi, merde. Si encore ils avaient fait autre chose dans leur vie ! Si encore ils jouaient bien ! Non mais vous avez vu cette nana ? C'est quoi ces sourcils en folie ?)


Sinon, comme bon moyen de sombrer dans la dépression, je pourrais aussi me mettre à écrire des trucs sérieux.


C'est radical, et chez moi, ca ne loupe jamais. Vraiment jamais. J'essaye à peu près une fois par an, je commence à écrire le meilleur roman comique jamais imaginé par l'homme, et deux semaines plus tard, l'héroïne se fait dévorer par des loups dans une forêt en flammes après avoir accouché d'un enfant mort-né en prison. Je sais pas comment ça se fait, ça doit être un don.


(D'ailleurs là je suis en plein dans une autobiographie familiale à vous faire pleurer dans les chaumières, je vais appeler ça "Toute ma famille est morte laissez-moi vous raconter combien on a été malheureux".)


Enfin, je dis ça mais ça n'arrivera jamais. Je suis incapable de faire une vraie déprime, et croyez-moi, j'ai essayé. Quand on essaye d'écrire des bouquins au lycée, c'est toujours mieux pour l'image : franchement, la différence parle d'elle-même : l'auteur tourmenté, ballotté par la tempête, rongé par le désespoir : Victor Hugo. L'auteur qui se dit que la vie c'est tout de même bien chouette et qu'il n'y a rien de plus bequ au monde que l'amour dans le soleil couchant : Marc Lévy.

Par la force de cette explication, il apparaît que je ne serai jamais une auteure connue.
Peut-être aussi parce que mon degré de motivation d'écriture le plus extrême arrive à être cassé par n'importe quel test Facebook. ("Quelle chaise êtes-vous ? Plutôt chaise inclinable ou chaise de cuisine ?"). Mais gardons une mauvaise foi, les enfants, c'est la seule foi que je juge digne d'avoir.

Je me suis fait une raison il y a quelques années déjà. J'ai une imagination de merde. Je ne peux rien écrire convenablement si ça ne m'est pas arrivé. J'ai essayé, et c'est tellement mauvais qu'on dirait presque du Anna Gavalda :

- Victor ? Toi ici ?
- Oui Mathilde. Je ne pouvais pas te laisser. Pas après...(pause réflexive durant laquelle il regarde dans le vide, mâchoire crispée) ... ce qui s'est passé.
- Oh, Victor. Je crois que je t'aime.
- Je ne sais pas, Mathilde. C'est trop tôt. Je suis une âme brisée par la vie.
- J'attendrai, mon amour. J'attendrai.

(Vous avez remarqué comme les gens dans les romans d'Anna Gavalda répètent toujours les choses deux fois, et la deuxième fois c'est vachement plus solennel ? Et aussi comme ils arrêtent pas de dire les prénoms des gens ? On a un peu l'impression que c'est des amnésiques de la mémoire à court terme. Comme Dory dans Némo.)

Donc j'ai pas d'imagination, une prose pourrie, et je vous parle même pas de mes vers (si, au lycée, j'ai écrit des poèmes bucoliques sur des gens qui s'allongent dans l'herbe, et des poèmes tragiques sur des filles qui aiment des mecs et des mecs qui n'aiment pas ces filles. C'était très novateur. Je pense que j'ai entièrement réformé le genre.)

Mais s'il y a une chose que je sais faire dans la vie, c'est blogguer.

Pas un grand mérite social, mais que voulez-vous, je suis partie pour vivre emmurée avec un geek dans une maison sans fenêtres, alors on fait comme on peut.




PS : Qui veut faire lecteur-correcteur pour ma saga familiale larmoyante une fois que je l'aurai finie ? Allez, des volontaires. Je vous ai déjà fait rire, il est temps de vous faire pleurer. Mouhaha.

PPS : Professeur Flaxou est le roi de la blague par e-mail :

- Non mais, si jamais on a un chien, il faudra qu'on l'appelle Mauricette. Comme ça on pourra lui dire : "A la niche, Mauricette" !

Le pire c'est que j'en rigole encore.

lundi 27 juillet 2009

post-it


Donc j'ai plus Internet chez moi.

(Là je suis au boulot en train d'ajouter tous les accents manuellement, parce que le clavier qwerty n'est pas l'ami de la langue française)

Vodafone ont décidé, comme ça, que non, ils avaient plus envie de me donner Internet, mais par contre qu'ils avaient bien envie de me prendre tout mon argent. Ils se sont dit que ce serait un compromis juste et équitable.

- Bonjour, c'est Vodafone, donnez-nous des sous.
- Pourquoi ?
- Ah mais vous avez dépassé la limite de connexions autorisée ! Depuis un mois déjà !
- Mais vous m'avez pas prévenue !
- Ben évidemment que non, vous nous prenez pour des cons ? Bon donc on vous surtaxe depuis un mois, là, faut payer maintenant.

La bande de gros enculés.

- C'est pas un peu illégal de me surtaxer sans que je le sache ?

Là c'est le moment où Maurice s'indigne :

- Quoi ? Vous osez me traiter d'arnaqueur ? Mais c'était là, le message "limite atteinte" était clairement visible ! Il suffisait d'aller sur le site, de vous enregistrer avec le mot de passe qu'on vous donne par SMS, de cliquer "mon compte", d'aller sur l'onglet "connexions", de surligner avec la souris sur un passage invisible, de faire trois fois le tour de votre bureau en criant "tire la chevilllette la bobinette cherra", d'entrer un autre mot de passe qu'on vous donne par e-mail, de valider le lien, de certifier qu'on accepte les conditions, de trouver l'onglet "limite connexion" tout en bas à gauche en caractères 8, et c'était là ! Ecrit en beige sur fond blanc en caractères 5 !

Je pense qu'ils sont de mèche avec les employés de la SNCF.

dimanche 19 juillet 2009

Il n'y a personne beside me



Ah ben bravo.


Mais dans quelle sorte de monde est-ce qu'on ne peut même pas partir deux petits mois sans que toutes les filles de la terre se mettent à rôder autour de son copain ?


Bon, je mens. C'est pas toutes les filles de la terre. C'est juste une fille au nom de strip-teaseuse qui se met à rôder autour de Professeur Flaxou comme un chacal autour d'un cadavre frais.
Mais merde, c'est MON cadavre frais.

Je l'avais pourtant bien prévenu, avant de partir.


- Surtout quoi que tu fasses, ne montre à personne que tu es gentil, sensible, compréhensif et attentionné. C'est ça qui va les faire se jeter sur toi. Si tu le montres pas, t'auras juste l'air d'un mec normal. Voire un peu gay.


Evidemment, il m'écoute jamais.


- Oh demain faut que je me lève tôt, y'a Machine qui vient déposer ses affaires chez moi.


Nan mais are you déconning ?
Genre ! Mais c'est quoi cette meuf ?

- Salut, Flavien, mon sherpa, j'ai des choses à stocker quelque part à Colmar, je peux venir les déposer chez toi à sept heures du matin ? Oh c'est joli dis donc, tu me fais visiter ta chambre ? Comment ? Je te tire du lit ? T'inquiètes, on y retournera bien assez tôt.


Non mais, mon mec c'est pas ton chien, mon mec c'est mon chien, okay ? Salope.


(Le pire c'est que je vais la rencontrer en revenant et je vais me dire, oh mais elle est super cette nana, on va devenir meilleures amies. Et ensuite je vais repartir et ça va devenir une pute. C'est comme ça, c'est biologique.)


Non, mais bien sûr, j'ai aucun souci à me faire.
Après tout, aucun homme dans son bon sens n'échangerait jamais ça



contre ça.



Je suis très, très contente que Professeur Flaxou ne soit pas un mec de bon sens. Je suis aussi très contente qu'il ait un sens de l'esthétique incomparable au commun des mortels.


- Nan mais jamais je l'échangerais contre toi.
- Oh, t'es mignon. C'est parce que tu m'aimes beaucoup ?

- Non. Elle a des plus petits nichons. Je suis pas fou non plus.



Me voilà rassurée.



PS : J'ai un nouveau compteur de statistiques. Que la personne qui a trouvé mon site en tapant une recherche "sex vieilles dames folles de cul" se dénonce immédiatement et quitte les lieux. Pas de gérontophiles sur mon blog. On est pas chez La Belle au Bois Dormant.

PPS : Sarah, clique sur le titre et fais ton rire qui glousse. Les autres, faites ce que vous voulez.

mercredi 15 juillet 2009

Born to be wild



Quand j'étais petite, j'allais à l'école catholique. J'étais pas catholique du tout, mais ma mère s'était dit que ce serait le bon plan de me trouver un mari dans la bourgeoisie colmarienne, vu que, c'est bien connu, chez les bourgeois on se fiance à neuf ans et demi. (Ma maman a grandi chez les prolétaires, donc elle comprenait pas tout.)

Je vous raconte pas la déception le premier jour de classe :


- Quoi ? Ils ne s'habillent pas avec de la soie brodée d'or ? On m'a menti ? Ils mangent pas du faisan à la cantine ?


C'est une illusion qui a perduré pendant un moment.


- Charlotte, tu viens à mon anniversaire samedi ?

- Ouais, pas de souci. Par contre, y'a un code pour ton pont-levis ? On on crie juste aux serviteurs de baisser la herse ?


(Non, bon, ça c'est un mensonge. J'étais jamais invitée aux anniversaires.)

Et donc, à l'école catholique, j'avais des cours de religion obligatoire.
C'était obligatoire que pour les catholiques, les protestants, et moi. Le gamin juif et la fille musulmane, ils avaient le droit d'être exemptés. Mais comme athée, c'est pas une autre religion, juste une absence de religion, moi j'étais obligée de rester. Des fois que je sois touchée par la grâce.

On voit bien où ça a mené
. Je vis dans le péché avec un darwiniste et je lis du Oscar Wilde en mangeant des caramels. (Et pan, au moins cinq péchés capitaux.) C'est vous dire la damnation qui m'attend. C'est vous dire aussi si je m'en fous.


Bref.


En cours de religion, on parlait pas que de Jésus et de la Bible. Ça c'était que les premières années. Ensuite, on a eu des sujets de société, taper les vieilles dames c'est pas bien, les drogues ça te fait du noir dans ton coeur, tout ça.


Et un jour, on parlait de l'importance de la confession. Et donc la prof nous dit, que feriez-vous si vous étiez atteints d'une maladie très grave et incurable. Et là, moi j'ai dit :


- Madame, elle serait contagieuse, la maladie ?

- C'est pas important, ça.
- Si, pour ma réponse c'est important !
- Pourquoi ?


Là j'ai fait un grand sourire et j'ai répondu :

- Parce que si j'avais une maladie très grave et contagieuse, avant de mourir, j'irais contaminer tous les gens que j'aime pas, pour être sûre qu'ils meurent aussi.

Donc la, la prof elle a fait ah, hreum, non mais ce n'est pas le sujet, tu viendras me voir à la fin du cours.


Mais moi j'ai eu peur qu'elle me fasse un discours comme la fois où j'avais dit que l'arche de Noé c'était physiquement impossible, alors je me suis sauvée à la fin du cours, et elle n'a jamais réussi à me parler.


Des fois, je me demande si c'était une bonne chose.




Des photos de plantes. Faut cliquer dessus pour voir les noms en grand.

La plante à rendez-vous des nains.


Un ficus exaspéré.


La minute regardez-les-super-trucs-que-j'achète-pour-me-faire-un-pur-look-sixties. (Les lunettes de Chips, et une veste qui m'a valu de me faire appeler Lorenzo toute la journée où je l'ai mise, je vous laisse deviner pourquoi.)

mercredi 8 juillet 2009

Geology rocks !



Donc Professeur Flaxou est venu me rendre visite.

Je lui avais réservé les attraction scientifiques : aquarium, jardin botanique, musée d'histoire naturelle, gay pride, tout ça.


Personnellement, j'ai kiffé l'aquarium.

Je suis un peu bizarre au sujet des poissons : quand je suis dans la même eau qu'eux, je panique, je suis persuadée qu'ils vont me manger. Qu'ils vont se jeter sur moi, toutes nageoires dehors, en hurlant t'as mangé mon frère espèce de criminelle.

(Notez que ça me fait jamais ça avec les poulets, et pourtant j'en mange vachement plus).


Faut me voir à la mer, hein. Les gens qui partent avec moi deviennent fous.


- Charlotte, viens dans l'eau, elle est bonne !
- Nan.

- Allez viens !

- Nan. Je reste sur la plage, j'ai lu que six bouquins aujourd'hui, et regarde je suis un peu moins bronzée du dos que du ventre, faut que je me retourne.

- On s'en fout !

- Mais je viens juste d'attaquer le Dostoievski !


(Oui, parce que quand je suis à la plage, j'ai vraiment rien d'autre à faire que de lire puisque je refuse de me baigner, alors j'en profite pour lire tous les bouquins trop chiants ou trop compliqués pour que je les lise chez moi, où y'a Internet. Donc plage égale cure d'auteurs russes alcooliques et suicidaires. Je trouve que ça s'accorde bien avec la plage.)


Des fois on arrive quand même à me faire entrer dans l'eau.


- Ouh. Ouh. C'est froid. C'est mouillé. C'est bleu. Beurk.


C'est tout un challenge de me faire rester.


- Tu penses qu'il y a des oursins sur le sable ? Nan parce que je voudrais pa marcher dessus, hein. Je ferais peut-être mieux de revenir sur la plage.


Bon j'avoue, je cherche des excuses des fois.


- T'es bien sûre que c'est un sac plastique ? Nan parce que moi je vois une méduse, là.


Et puis une fois, je sais pas trop ce qui m'avait pris, j'avais peut-être sniffé un peu trop de crème solaire, je me suis dit je vais aller nager.


(J'avais dit une fois sur le blog que je savais nager à peu près comme un chien sans pattes. C'est le moment de s'en souvenir.)


- Ah ! Mes pieds ! Y'a plus rien en-dessous ! AH ! Y'a un truc qui a frôlé ma jambe ! (Oh mon dieu un requin ça y est je suis morte, oh quelle conne d'aller nager au milieu de toute cette eau pleine de prédateurs). (Regarde en bas, allez, regarde en bas, courage, souviens-toi de l'auto-défense, enfonce-lui le nez dans son sale cerveau de poisson mangeur d'hommes.) Bon, c'est juste une algue. AAAH, UNE ALGUE !!!


Des fois même je me fais peur toute seule quand je suis à la piscine. Je sais nager bien que sur le dos, alors mes oreilles sont dans l'eau et y'a tout plein de silence, et là je revois l'affiche des dents de la mer dans ma tête et je fais une mini crise cardiaque. (Que celui qui n'a jamais eu peur des requins dans une piscine me jette le premier seau de crabes.)


Mais des poissons dans un aquarium, ça va. Faut juste que je vérifie que le verre est bien solide, et ensuite ça va.


- Alors, petit pédé, on rigole moins maintenant ? Sors de ton cube si t'es un homme, moi je te défonce.


Donc c'était bien. Professeur Flaxou est évidemment resté scotché devant les méduses, j'ai cru qu'il partirait jamais. On s'est aussi fait entuber par un poisson amphibie qui faisait rien que de bouger quand on regardait pas. (Si c'est pas malheureux de constater que la somme de nos cerveaux ne vaut pas celle d'un poisson à pattes).


Le musée était sympa aussi. J'ai découvert que Professeur Flaxou avait un passé de minéralophile.


- Des cailloux ! Plein de cailloux ! Je veux vivre et mourir dans cette salle !

- Pfouh. C'est pas des cailloux spéciaux. Tu peux même pas faire du feu avec. Trop nul.


(Bon, y'avait quand même une améthyste maudite, et un trésor de pirates, et la plus grande collection de diamants colorés du monde, et une poussière de diamants cosmique qui s'est formée des milliards d'années avant que notre système solaire ne soit crée. C'est quand même majoritairement cool).


Le jardin botanique était sympa, et la gay pride (on a eu des autocollants!), et les dîners chez les chinois avec Adèle.
Même quand on a failli casser mon lit et qu'on a dû redresser une vis en tapant dessus avec mon chargeur de piles pendant une-demi heure, c'était sympa.

- Quand même, je me sens trop fier.

- Hein ?

- J'avais encore jamais cassé un lit avec une fille.


Tu vas quand même me manquer.




PS : deux personnes un peu folles m'ont dit oooh Chachoooo tu mets pu d'photooooos. Alors j'en remets.



OUUUUH !



Des jolies couleurs



Adèle et Professeur Flaxou se font attaquer par des palmiers



Ces gens sont fous.

jeudi 2 juillet 2009

la perle du mois ! spéciale Sarah !



Vous avez failli pas avoir une perle du mois de juin.

(Oh naaaaaaan)

Oui, je sais, ça me déchire le coeur aussi. Que voulez-vous, je suis ici toute seule sur le continent albinionnesque, sans personne pour me faire des vannes pourries, là tout de suite ça paraît un peu impossible de remplir mon carnet.

Mais heureusement, Sarah est arrivéééé-ééée (vous vous souvenez ? Le générique de Zorro. Non ? Vous êtes tous trop jeunes ? Zut.)

Et donc, dans un grand souci de générosité, elle s'est mise en tête l'idée de remplir mon carnet à une vitesse fulgurante, et, en ne vivant que de sandwiches au poulet et de cidre, elle a réussi à sortir de sa tête de piaf plus de TRENTE conneries dignes d'être notées en six jours. De toute l'histoire de mes carnets (et j'en ai quand même un tiroir plein, j'ai commencé mes carnets en troisième) je pense que là on tient un record.

(Et là vous allez vous interroger parce qu'il y aura moins de trente perles, tout simplement parce que je sélectionne toujours les meilleures, les vraies perles authentiques. Chez nous à Charlotte Vabre, on croit à la qualité plus qu'à la quantité. C'est pourquoi nos spécialistes passent des heures à sélectionner les meilleures perles, afin de vous offir un arôme si incomparable de pure connerie, à l'ancienne.)

(Dites pas merci surtout, bande de crevards)

Et si avec ça, elle gagne pas, je sais pas quoi faire d'autre.

Voici donc la perle du moins de juin, spéciale SARAH !

La gagnante :

25) - Gutemberg je suis sûre qu'il a inventé l'imprimerie pour reproduire des photos de cul.
- "La Bible : en cadeau, un poster de Marie toute nue"




1) "J'ai pas besoin de boire pour être bourrée, je suis déjà bourrée...de conneries"

2) "Faut finir ton carnet cet été ! Allez je me lance. Connerie numéro 1 : t'es belle"


3) "Moi j'peux pas blairer les gens qui pissent"


4) "Je me prends en photo, genre I kiffe me"


5) "Ces tours c'est l'oeuf et le suppo. La boule et la couille"


6) (air pensif) "En fait les poils, c'est comme une ceinture de chasteté"

7) "Je sais que tu veux pas de moi à ton mariage juste parce que quand je me pointerai dans l'église les gens diront "Ah tiens, Fla il a changé de femme"."


8) "Flo c'est un flippeur parce qu'il flippe. Flo est donc un dauphin"


9) "C'est la danse de la pluie de la vanne"


10) "Toi et moi on est comme ça... on se rase en même temps !"


11) "On voit la raie du cul d'mes pieds !"


12) "Ou alors il regard l'heure sur Big Ben et il se dit putain, ça fait 35 millions d'heures que je suis là, et on regarde toujours que mon cul"
(l'amiral Nelson)

13) "Y'en a qui font la fête du slip, moi c'est la fête de la schnak. L'escargot en furie."


14) "Nan rien, je parle à mes protections féminines"


15) "Shake it shake it mon pipi ! Ca fait du milk-shake !"


16) "Give me the carnet ! Or I'll kick your cul !"


17) "Madonna, la voie de la sagesse...parfois"


18) "La bohèème, la bohèème, ça voulait dire va t'laver les cheveux"


19) "Ca fait plaize ! J'en suis fort aise ! Je dis que des foutaises !"


20) "Verlaine c'est aussi un nom de tisane... mais c'est pas pareil"



Et puis bon, j'étais là aussi.

21) "Quelle heure est-il madame persil ? Il est dix heures dix madame... pisse"

22) "Oh un avion ! Ou alors une grosse météorite et on va tous mourir dans 3...2...1... ah ben c'est un avion !"



23)
- Ca s'appelle comment ? Une je... une je....
- Une je t'aime ?

(je cherchais "jetée")

24) - Arrête de te cacher, je sais que t'es là !
- A qui tu parles ?
- A mon trou !
(d'oreille, ndlr)

26)
- J'ai pas le cul plat ! J'ai le cul plupleux !
- Plupleux ? Plupleux que tes yeux ?




(Ouh c'est rose tout ça)