mardi 9 février 2016

Séries 2015, Top & Flop – Partie 3: les bouses


On finit cette série d’articles qui m’a surprise moi-même par sa logorrhée (des fois je réalise pas que j’ai tellement de choses à dire sur un sujet avant de me lancer) (je m’excuse pour ceux et celles qui n’en ont rien à carrer des séries, mais chez moi c’est du sérieux, alors voilà).

(Si tu veux je te fais des articles sur les autres choses qui me passionnent au point d’en parler pendant des heures – ce sera des sujets encore plus obscurs, pour une audience encore plus de niche.)

(On pourra discuter mythologie comparée, creuser dans la symbolique du Silmarillion, ou bien parler de toutes les théories de fans sur Game of Thrones.)

(Le livre, hein, pas la série.)

(On n’est pas chez les p’tits joueurs par ici.)

Bref, tout ça pour dire : okay, je viens d’aligner trois articles uniquement sur les séries de 2015, mais, comme tu vois, quand je me lâche, ça peut être bien pire.

On finit donc par mon Flop personnel 2015 niveau séries, où je te présente celles que j’ai arrêté de regarder.

Parce que oui, quand on suit 30 séries de front, faut bien faire le tri, sinon on s’en sort plus.

(Et je sais que j’ai pas beaucoup de vie sociale, mais quand même.)

Mon tri cette année a été assez sage, parce que, comme tu l’as vu, y’a eu avalanche de bons programmes en 2015. Mais j’ai quand même mis deux-trois trucs à la poubelle, et les voici :


12 Monkeys


Une série pour laquelle j’étais pas super branchée dès le départ, étant donné que j’ai jamais vu le film donc elle est tirée. Mais je me suis retrouvée à la regarder quand même, parce que Professeur Flaxou était CHAUD PATATE.

(Les meilleurs films du monde selon Flaxou : 1. Starship Troopers, 2. District 9, 3. L'Empire Contre-Attaque, 4. Alien 3, 5. Stargate.)

(SENS-TU COMME UN THEME?)

Et maintenant tu comprends mieux pourquoi je vais souvent au cinéma avec des copains :

- Mais si, tu verras, Wes Anderson c’est trop un génie, y’a une brochette d’acteurs incroyables, l’histoire est drôle et tendre à la fois….
- Oui mais EST-CE QUE Y’A DES VOYAGES SPATIAUX ?

(Le souci, c’est quand personne n’est libre pour aller au ciné, et que je me retrouve à faire de la gymnastique verbale pour traîner Flaxou au cinéma.)

(« Mais en fait, d’une certaine manière, on peut dire que ‘The Imitation Game’ c’est du post-apo, parce que ça se passe pendant la guerre, et aussi, on peut dire qu’il y a des aliens, parce que Benedict Cumberbatch joue dedans. »)

Bref bref.

Tout ça pour dire que j’avais pas beaucoup d’attentes devant ’12 Monkeys’… et j’ai été déçue quand même.

Déjà, on commence par le plus flagrant : l’histoire n’est pas originale.

Et pas seulement parce qu’elle est adaptée du film ‘L’Armée des Douze Singes’, qui est lui-même adapté d’un autre film, ‘La Jetée’ (qui est lui-même adapté de… nan j’déconne c’est tout). Mais même sans ça, la trame de « Je vais dans le passé pour sauver le futur », c’est vu, revu, et re-revu. Et du coup, toutes les intrigues de la série sont elles aussi vues, revues et re-revues.

(« Je reviens dans le temps pour te rencontrer, mais en fait on s’est déjà rencontrés, mais on s’est rencontrés dans ton futur qui est mon passé, du coup tu n’as aucune idée de qui je suis », STEUPLAIT, copyright Marty MacFly, quoi.)

Ensuite, les acteurs ont l’air de se faire chier (mais quand on voit les dialogues qu’on leur donne, c’est plutôt compréhensible), et les effets spéciaux font un peu trop série B, même pour une série SyFy.

Mais la grosse faute de ’12 Monkeys’, c’est que leur logique temporelle PUE DU CUL.

Alors je veux bien être magnanime : c’est vrai que c’est compliqué de saisir les tenants et les aboutissants du voyage dans le temps. C’est un principe extrêmement casse-gueule si on n’a pas un doctorat en thermodynamique, d’autant qu’il existe plusieurs écoles concernant la manière dont le voyage pourrait marcher.

Je vais essayer de te résumer ça de manière extrêmement simplifiée :

D’une part, on a l’école de la ‘timeline mobile’, ou de ‘l’effet papillon’ : quand je voyage dans le passé, mes actions ont des conséquences directes sur le futur (soit je créé un futur parallèle quand je change un élément du passé, comme dans ‘X-Men : Days of Future Past’ ; soit il n’y a qu’une seule timeline et je réécris l’histoire directement, comme dans ‘Retour vers le Futur’).


D’autre part, on a l’école de la ‘timeline immobile’ : le passé est une ligne fixe, et donc les actions commises par le voyageur temporel faisaient déjà partie de l’histoire – c’est ce qu’on trouve dans le premier ‘Terminator’, ou dans la série des ‘Harry Potter’.


En plus de ça, on a environ quarante mille différentes écoles de pensée qui se fixent par-dessus, ce qui fait que, selon les principes auxquels tu souscris, tu peux affecter le passé ou non, affecter le futur ou non, être ton propre grand-père, te tuer toi-même dans le passé mais être quand même vivant dans le futur, bref, c’est du gros n’imp.

Donc je peux comprendre que ce soit difficile d’envisager tous les paradoxes et tous les soucis causés par le voyage temporel. Et je peux comprendre que certaines œuvres de fiction se mélangent les pinceaux entre ce qui est possible et impossible dans la ligne de conduite qu’elles se sont choisies.

Mais quand même, quand on fait une série CENTRÉE sur le voyage dans le temps, c’est plutôt craignos de faire n’importe quoi.

Et là, la série est partie sur le principe de « On change les règles du voyage temporel selon ce qui nous arrange ce soir », et ça me TUE.

Genre Cole nous bassine depuis le début de la série avec l’histoire que, s’il réussit à stopper l’épidémie, il disparaîtra pour toujours (mais il sera vivant dans une autre timeline), et ensuite il créé une timeline où il se fait tuer avant de pouvoir remonter le temps, et… non, ça va, fausse alerte, tout est nickel.

(NIQUE. LA. LOGIQUE.)

Donc je suis prête à pardonner beaucoup quand il s’agit de continuité, parce que moi-même je suis pas une experte en la matière, mais là, quand tu combines ça aux défauts de base de la série, c’est trop pour moi.

(En attendant, j’ai prévu de voir le film, apparemment il est mieux.)

(Et y’a Brad Pitt jeune dedans, que demande le peuple ?)



How to Get Away with Murder


Une série que j’ai aussi arrêtée à mi-chemin de la saison 1, parce que merde, les gars, on est en 2016 maintenant, faudrait voir à arrêter de nous prendre pour des jambons, vous croyez pas ?

‘How to Get Away with Murder’, c’est ni plus ni moins qu’un copier-coller de ‘Docteur House’, mais avec des avocats à la place des médecins. Et ‘Docteur House’ à l’époque était déjà un copier-coller des ‘Experts’, mais avec des médecins à la place des flics.

(Je continue, ou t’en as déjà marre ?)

Donc : STOP.

Arrêtez de sortir la même série depuis quinze ans avec une couche de maquillage bâclée dessus.

Aérez le recoin moisi qui vous sert de cerveau, et faites-nous du NEUF, bon dieu!


(Tout est dit.)



Jane the Virgin


‘Jane the Virgin’ est l’adaptation US d’une telenovela sud-américaine.

Qu’est-ce qu’une telenovela ? Ravie que tu me le demandes.

Une telenovela, c’est ce qu’on appelle aux États-Unis un ‘soap opera’, et qu’on appelle en France ‘les feuilletons à ta mamie’. C’est typiquement des séries à rallonge, au scenario invraisemblable, avec deux décors, trois bandes-son, et environ quarante mille personnages (et, si on a de la chance, un ou deux bons acteurs, qui poireautent là en attendant qu’on leur propose un meilleur rôle ailleurs).

Les telenovelas/soaps/feuilletons, c’est typiquement le genre de séries où tu entendras des phrases comme « Non Stacy, tu ne peux pas épouser cet homme ! », « Tiffany, je suis en réalité ton frère jumeau caché » et autres « Mon dieu, Rick, je te croyais mort dans une avalanche ! ». C’est aussi des séries qui se centrent sur les relations amoureuses entre les personnages (et où il y a force triangles amoureux – pour les rebondissements).

On peut citer comme exemples connus ‘Les Feux de l’Amour’, ‘Les Jours de Notre Vie’ (en VO ‘Days of Our Lives’, le fameux soap de Joey Tribbiani), ‘Plus Belle la Vie’, ou encore ‘Grey’s Anatomy’.

Et donc, ‘Jane the Virgin’ suit l’histoire de Jane, une jeune femme qui a fait le vœu de rester vierge jusqu’au mariage, mais se fait accidentellement inséminer artificiellement avec le sperme de Rafael, son patron/crush secret/playboy millionaire, qui a eu un cancer des testicules et dont c’est la seule chance d’avoir un enfant. Elle décide donc de jouer les mères porteuses, mais finalement commence à tomber amoureuse de lui, et découvre aussi que la femme de Rafael est une vénale manipulatrice qui ne veut que son argent, ah oui et y’a aussi une histoire de l’hôtel de Rafael qui sert de plaque tournante pour faire blanchir de l’argent de la drogue, et le gars qui est en charge de l’enquête c’est le fiancé de Jane qui est flic, et est-ce que je vous avais dit que c’était la sœur de Rafael qui avait accidentellement inséminé Jane parce qu’elle est alcoolique, et qu’elle a une relation lesbienne secrète avec la nouvelle femme de son père ?

(Et c’est même pas la moitié du premier épisode.)

Bref, tu l’as compris, cette série est GRATINÉE.

Et pourtant, ça reste assez sympa à regarder, parce qu’on joue justement sur les clichés du genre – à l’image du narrateur omniscient qui s’insinue dans le récit (et s’amuse beaucoup des situations rocambolesques dans lesquelles se dépêtrent les personnages) ou encore du personnage de Rogelio de la Vega, le père caché de Jane, qui est…acteur de telenovela.


(Telenovelaception !)

Alors évidemment, la série souffre des tares habituelles des séries pour ados/jeunes femmes, et notamment de moment tellement culculs que ça en devient presque des Shōjo japonais, parce qu’on a au moins cinq minutes bien sirupeuses par épisode : déclarations passionnées sur fond de guitare acoustique, sérénades au clair de lune, tendres baisers sous les étoiles, STOP OVERDOSE DE ROMANCE.


Mais au final, ce n’est pas tellement ces petits défauts qui m’ont fait arrêter ‘Jane the Virgin’, parce que je trouvais quand même la série fun. En fait, c’est un travers purement américain qui m’a fait jeter l’éponge : à savoir que la série est beaucoup, beaucoup trop LONGUE.

Sérieusement, on est sur est un format standard (40 minutes par épisode, donc le double d’un sitcom) et la première saison fait 22 épisodes. Ca fait QUINZE HEURES de contenu pour une saison !

Et ce format est complètement suicidaire, pour deux raisons :

D’une part, c’est beaucoup demander aux scénaristes que de fournir quinze heures de programme, et, avec les séries de ce format, l’histoire se retrouve quasiment toujours diluée pour faire durer l’intrigue (HEUMHEUMDesperateHousewives).

(D’ailleurs ça arrive des fois même chez les sitcoms.) (HEUMHEUMHowIMetYourMother)

D’autre part, c’est beaucoup demander aux spectateurs que de trouver quinze heures de libre pour se farcir une saison entière – d’autant qu’on consomme à peu près cent fois plus de séries aujourd’hui qu’il y a dix ans. Alors, oui, on pouvait trouver le temps de regarder 15 heures de Docteur House en 2005, quand on suivait seulement une ou deux séries de front. Mais de nos jours, on arrive facilement à huit ou dix séries.

(Et ça, c’est pour les gens modérés, qui ont une vie.)

(Moi j’en suis à trente.)

(Et Sarah, tu veux même pas savoir.)

Donc, à mon sens, le format 22 épisodes est complètement passé de mode. C’est une relique d’un temps où on n’avait rien d’autre – ou rien de mieux – à regarder.

Mais de nos jours, pourquoi s’acharner encore à privilégier la quantité sur la qualité? Même les nouvelles sitcoms de 20 minutes font souvent 12 ou 13 épisodes par saison, parce que C’EST SUFFISANT. On n’a pas besoin de plus. Les chaînes télés sont tellement bourrées de séries à s’en fait péter l’élastique qu’on a toujours au moins un programme de qualité à regarder dans l’année – même pendant les périodes creuses de Noël ou de juillet-août.

(Merci Netflix, notre sauveur.)

(Tu es béni entre tous les services de streaming, et Orange is the New Black le fruit de tes entrailles est béni.)

Même d’un point de vue purement financier, c’est risqué de saturer le paysage audiovisuel avec une seule série, parce que l’audience ne va pas forcement rester fidèle au poste. Crois-moi, si ‘Jane the Virgin’ avait été une série de 12 épisodes, je l’aurais pas laissé tomber. (J’ai suivi des séries plus mauvaises que ça juste pour voir comment ça finirait.) (HEUMHEUMDowntonAbbey)

Bref, on finit sur la dernière série qui m'a achevé cette année:


The Walking Dead


Alors là faut te préparer psychologiquement, parce que ça va blâmer sévère.

‘The Walking Dead’, c’est la série qui avait bien démarré, et qui est progressivement devenue tellement mauvaise que ça fait environ trois saisons que je me demande pourquoi je la regarde encore.

(Réponse : Darryl Dixon.)

Et ça m’attriste, parce que franchement, quand on revoit la saison 1, c’était un joyau!

Une série post-apo réaliste, avec des zombies super bien foutus, mais qui ne faisait pas dans l’horreur ou dans les jump scares du pauvre, mais se concentrait à la place sur les rapports humains, et donnait lieu à des réflexions profondes : Peut-on encore faire confiance aux gens dans un monde où il n’y a plus de lois ? Y a-t-il encore de la place pour l’altruisme ? Doit-on prendre les décisions en commun ou se fier à un meneur ? Peut-on recréer la société telle qu’elle était?

C’était BIEN, merde !

Seulement, on a ici affaire à un scenario qui était bien ficelé au départ, et qui a gentiment glissé vers le ‘port nawak jusqu’au point de non-retour.

Et dieu sait que j’ai pardonné beaucoup de choses, dans cette série – notamment le fait que PRESQUE TOUS LES HÉROS DEVRAIENT ETRE MORTS, parce que c’est les pires tanches en matière de survie.

Petit récapitulatif de ces génies de l’apocalypse :

LOL on crame des palettes avec de l’essence, on s’en bat les couilles ! C’est pas comme si c’était une denrée rare dont on avait besoin pour être mobiles!


(HASHTAG MALIN.)

LOL on a des hectares de terre et trente couillons, si on faisait pousser juste deux pieds de haricots pour nourrir tout le monde?


(GENIUS.)

- Trop cool on est dans une prison, bien protégés !
- Faudrait pas entretenir les barrières ?
- Naaaan, qu’est-ce qu’on risque ? À part une horde de zombies qui pourrait la faire s’écrouler en deux-deux, je vois pas.


(LOL ON A FÉ DÉ RENFORCEMAN) 

Et, surtout, le truc qui me tue : à chaque fois que ces clampins trouvent un coin où s’installer, PERSONNE NE PENSE À CREUSER DES DOUVES.

Mais les douves c’est tes meilleures alliées en temps de post-apo !

J’veux dire, les gars du Moyen Age (qui est quand même la période la plus teu-bé de l’histoire), ils avaient déjà compris ça ! Comment est-ce qu’il y a pas un seul pékin qui y a songé dans tout votre pays ?

(Surtout dans la dernière saison, quand ils ont un ARCHITECTE sur place, et que le gars il a pensé à faire des murs renforcés, mais PAS DES DOUVES BORDEL DE MERDE !)

Alors que là, vous êtes tout plein de gens, vous avez des pelles, c’est vite fait ! Tu fais une fosse autour du périmètre, profonde de trois mètres, au fond tu fous des pieux taillés en pointe, et t’es protégé à la fois contre les zombies ET contre des tentatives d’invasion ! C’est magique !

(En plus comme ça, tu peux utiliser les gens qui n’ont plus besoin de monter la garde et leur faire renforcer les barrières, cultiver des légumes, et apprendre des bases de premiers soins au lieu de rester PLANTÉS COMME DES ASPERGES AVEC LES DOIGTS DANS LE CUL.)

Bref bref.

Tu vois que je m’énerve déjà, et là on ne parle que des soucis de logique survivaliste pure, on n’a même pas encore commencé à effleurer le n’imp du scenario.

Un exemple typique : le degré de danger que représente les zombies change selon les besoins du jour.

Des fois, ils sont tout plein, et ça passe comme une lettre à la poste.

(Après, c’est sûr que ça aide d’avoir le cheat code pour les munitions illimitées, n’est-ce pas Herschel ?)

Et d’autres fois, y’a un survivant surentraîné qui se fait buter par un zombie tout seul.

(Normal.)

Et encore, ça, je peux pardonner.

MAIS CE COUILLON DE PRÊTRE.


CETTE PUTAIN DE FACE DE PET.



DONT LA STRATÉGIE DE SURVIE CONSISTE À MARCHER UN PEU VITE.



OU À SE METTRE EN PLS DANS UN COIN.



COMMENT EST-CE QU’IL N’EST PAS ENCORE MORT ?



(UN DOIGT DANS TON RECTUM.)

Bref, je commençais déjà à en avoir jusque-là avec la série. Surtout qu’on était partis dans un effet boule de neige malsain à base de :

- Bon, là ils ont échappé à une horde de 100 zombies. Dans la saison suivante, je veux qu’ils affrontent une horde de 200 zombies !
- Mais ça va être compliqué quand même…
- Et dans la saison suivante, MILLE ZOMBIES !
- Mais comment est-ce qu’ils pourraient s’en sorti…
- MILLE RAILS DE COKE !
- OKAY !

Chaque saison devenant un peu plus abracadabrantesque que la suivante, j’étais déjà plus ou moins en train de me dire que j’allais laisser tomber le jour où ils tueraient Darryl.

(Mais je pense que si ça arrive un jour, y’aura des émeutes.)

Et puis est arrivée la goutte d’eau, AKA la fausse mort de Glenn.

Pour rappel: AMC nous avait fait mourir Glenn dans un épisode bien chargé en pathos.... pour le ramener deux semaines plus tard avec le scénario le plus N'IMP du monde.


Et là, j'ai décidé que je ne pouvais plus continuer à regarder une série qui me prenait à ce point pour une conne.

Alors sincèrement, ça m’a fait mal au cœur de voir mourir Glenn. (C’était quand meme mon troisième personnage préféré.) En plus c’est pas un mec badass super fort au combat comme Darryl ou Michonne, mais il s’en sort toujours parce qu’il est malin et débrouillard – en fait, j’aime tellement Glenn parce que c’est l’un des rares gars du groupe qui MÉRITE de survivre. C’est crédible, il a du sang-froid, il est rapide et agile, il sait rester prudent – oui, okay, je veux bien croire qu’en cas d’apocalypse de zombies, ce mec-là resterait en vie.

(En tout cas certainement plus longtemps que quelqu’un comme moi.)

(Parce que j’ai le savoir post-apo, les douves et tout, mais bon, je peux pas courir un mètre sans me faire un point de côté, donc voilà.)

Alors je ne vais pas dire qu'une partie de moi n'était pas ravie de le savoir finalement vivant.

Mais en fait NON. Glenn, je t'aime, mais tu devrais être mort, y'a même pas à calculer.

T'étais littéralement enseveli sous une horde de zombies assoiffés de sang, va pas me faire croire que c'est une POUBELLE MAGIQUE qui t'a protégé, merde quoi! 

A ce stade, j'ai décrété que je considérerais désormais 'The Walking Dead' comme une série qui se passe dans un univers parallèle – un univers où les lois de la physique sont différentes des nôtres, et où les gens son plus ou moins tous des surhommes immortels.

(Glenn est désormais connu dans notre famille sous le nom de Glenn Le Survivant.)

(Et on chante "Glenn, survivant de l'enfer" dès qu'il apparaît à l'écran).

Alors je glane encore des coups d’œil à droite et à gauche quand Fla regarde les derniers épisodes, et honnêtement, chaque seconde du what the fuck que je vois à l'écran me conforte dans l'idée que c'était une bonne idée d'arrêter cette série.

(Surtout avec les cliffhangers à la mords-moi-le-noeud dont on nous gratifie.)

(Han là là, nos héros démunis face à une horde de trois mille zombies. Je me demande bien comment ils vont réussir à tous s'en sortir sans une égratignure. Le suspense est à son comble. Réveille-moi quand il se passera quelque chose.)

Voilà, j'en ai fini avec mon Top & Flop des séries 2015.

Maintenant, à toi de me donner ton avis: quelles séries as-tu adoré/détesté cette année? 

(Dis-moi tout, je veux des recommandations.)

(J'ai fait de la place dans mon planning, je peux encore caser dix-douze nouvelles séries.)

(Facile.)

6 commentaires:

  1. Je commence à décrocher de la deuxième saison de How to get away with murder (je continue pour l'instant), mais bon, j'aime bien le concept (et j'aimais bien House, donc tout s'explique).

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  2. Salut,

    Pour l'instant j'avoue regardé I.zombie que je commence à trouver un peut lourd (et je n(est même pas fini la première saison) et je commence à suivre la série sur frankenstein, sinon, j'ai beaucoup aimé le premier épisode de "Lucifer" (que j'ai , bien sur vu à la comicon et pas sur le net....) et j’attends sa sortie avec impatiente. Par contre je ne suis pas grand fan de Jessica Jones, je sais pas trop expliquer pourquoi, mais le méchant ne me plais vraiment pas....

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  3. Question hors sujet : le nickname aurait il rapport avec une prêtresse elfette sur un jeu celebre il y a de cela plus de 10 ans ?

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    1. Probablement que oui, mais j’étais pas au courant :) C'est quel jeu? A la base, Tindomerel, c'est le nom d'un personnage de Tolkien (dans le Silmarillion, si ma mémoire est bonne) donc ca semble logique qu'on le retrouve dans l'univers des jeux video - surtout pour des personnages d'Elfes!

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    2. Tindomerel est la forme Quenia de tinuviel et c'est le personnage d'un très beau poème (le conte de Tinuviel) sortie dans les contes et légendes inachevées de Tolkien et dans le silmarillion. Elle est la première elfe a épouser un mortel (Beren si je ne m'abuse).
      par contre le jeu, je ne vois pas....

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  4. Ah! Enfin quelqu'un qui pense comme moi à propos de Glenn. Mou aussi j'étais toute triste de sa mort. Puis j'ai été déçue de sa non-mort, trop tirée par les cheveux.
    twd tourne en rond, et c'est dommage j'étais une super fan.
    As-tu vu Fear The Walking Dead? J'ai bien accroché pour ma part.
    Et j'ai aussi adoré le jeu vidéo.
    Merci pour ces critiques de série, ça m'a donné plein d'idées. Maintenant, faut juste que je trouve du temps. Mais bon, dormir c'est soooooo 2015 ��

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