dimanche 22 janvier 2017

Vis ma vie de poissarde de l'extrême


Et donc Flaxou et moi on a décidé de faire de la balançoire le jour de l'an.

Pour rappel, on a passé le Nouvel An à Queenstown, LA ville des sensations fortes, et du coup, on s'est dit qu'on marquerait dignement la fin de cette bonne grosse année de merde qu'a été 2016 et qu'on entrerait dans 2017 en faisant un truc fun.

Et pas très loin de Queenstown, il y a une attraction qui s'appelle la Nevis Swing, où on t'attache à un harnais et puis on te jette dans le vide entre deux montagnes, et en échange tu leur donnes de l'argent parce que L'ETRE HUMAIN EST DÉBILE.



(Un gif ici, mais seulement pour ceux et celles qui n'ont pas le vertige.)

Donc on a réservé nos places, payé un rein et demi (mais comme c'était à Queenstown, on s'y attendait) et on est arrivés frais comme des gardons à dix heures du matin au point de rendez-vous.

- Bonne année! 

- Merci, vous aussi!
- Alors on a un problème.



(2017 commence très fort.)

En fait, en arrivant, on nous a dit qu'il y avait des bourrasques de vent très fortes à l'endroit où on devait sauter, et qu'on nous conseillait fortement de basculer notre réservation vers un autre jour.

Sauf que c'était notre dernier jour à Queenstown, donc on a dit tant pis, on tente notre chance.


On a donc passé l'enregistrement, certifié qu'on n'était pas cardiaques ou épileptiques, et que si jamais on mourait notre famille n'avait pas le droit de faire un procès, et puis le mec de l'accueil à dit:

- Maintenant, montez sur la balance pour la pesée, s'il vous plaît.


Moi j'ai dit à Fla:

- Han non! Si j'avais su, j'aurais sauté le petit déj!

- Mais t'inquiète pas Cha, c'est juste pour leur fiche de données, ils vont pas l'annoncer à tout le monde.
- Oui, t'as raison.

Et là, je monte sur la balance, le mec me chope le poignet d'une main et un marqueur rouge de l'autre, et me tatoue un énorme 72 sur le dos de la main. 




Puis il tape un truc sur son ordinateur, me rechope la main, et SOULIGNE le chiffre avec un autre marqueur.


On est montés dans le bus avec trois autres personnes dont c'était aussi le dernier jour de vacances:

- Vous aussi, ils ont essayé de vous dissuader?

- Oui.
- D'un côté c'est cool, on n'est pas beaucoup. Ça fait que si le vent tombe, on pourra tous passer super vite!

On est arrivés à la base au sommet, et là, on est tombés sur TRENTE AUTRES PERSONNES.




On est restés une heure, puis deux, à attendre que le vent se calme, mais c'était pas exactement la joie sur place:

- Et sinon vous êtes là depuis longtemps?

- Huit heures ce matin.
- ...Wow.
- On devait faire une croisière à Milford Sound ce matin, mais ils l'ont annulée... à cause du vent.
- ...Ah.

Et puis Flaxou est venu me voir entre deux parties de Jenga géant (on s'occupe comme on peut en attendant de se faire pousser d'une montagne) et m'a dit:

- Cha, j'ai calculé, même si le vent se calme maintenant, on ne passera pas avant ce soir.


Du coup on est allés voir la réception pour se faire ramener à Queenstown, et on leur a demandé s'ils ne pouvaient pas nous transférer à une autre attraction. La réceptionniste nous a dit qu'il y avait une autre balançoire, moins grande mais fun quand même, qui surplombait la ville, et qu'il y avait une ouverture pour 15h30.

On a vu les photos de ce genre:



Et on s'est dit: "C'est cool, on aura pas poireauté deux heures et demie pour rien, on a quand même sauvé la journée!"

(Innocents petits agneaux que nous étions.)

La meuf nous fait les réservations, et commence à nous briefer, quand un mec se pointe avec un talkie-walkie à la main:

- Tu leur parles de la balançoire à Queenstown? Ils peuvent pas y aller. Je viens de leur parler à l'instant, le vent est arrivé chez eux, ils ont des bourrasques à 100 kilomètres/heure, ils ferment tout pour la journée.




On commençait à être un peu démoralisés, mais la gentille nana nous dit alors:

- Je sais pas si c'est le genre de trucs qui vous intéresse, mais je peux toujours voir s'ils ont des places au saut à l'élastique de la rivière Kawarau. C'est en contrebas, alors ils ne sont pas affectés par le vent.


La rivière Kawarau, c'est celle-ci:



Tu l'as peut-être vue dans ce film un peu méconnu qu'on appelle la Communauté de l'Anneau:



(Eh ouais ma couille)

Le bungy qui est établi sur le pont est le plus vieux de Nouvelle-Zélande, et le plus vieux du MONDE.

(Oui, il semblerait que parfois, les Kiwis soient les premiers à faire quelque chose.)

(Je suis aussi surprise que toi.) 

Bref, on a sauté sur cette occasion de rattraper la journée, et miracle! Il y avait une place pour 16h30.

On est retournés à Queenstown pour le déjeuner (enfin, le sandwich de 15h30 englouti sur le parking, c'est pareil) et c'était direction le centre de bungy, à 20 kilomètres de là.

On est arrivés gonflés à bloc, on a passé très rapidement l'enregistrement, et on s'est retrouvés sur la plateforme en moins de deux, baudriers attachés, pleins d'angoisse et d'anticipation.

SAUF QUE.

Sauf que le gus devant nous est passé, les mecs lui ont mis les orteils dans le vide... puis l'ont ramené sur la plate-forme.

Avant de venir nous annoncer:

- Bon les gars, on va faire une pause un moment, il y a trop de vent pour sauter.


(EVIDEMMENT)

Là, je commençais à croire qu'on était vraiment maudits.

D'autant que les moniteurs en rajoutaient des couches:

- Ah mais vraiment, c'est super rare qu'on soit touchés par les bourrasques de vent! On est ouverts tous les jours, toute l'année, et ça doit bien faire deux ans que c'est pas arrivé!

(Ah ben merci Marcel, j'me sens super spéciale.)

Au final, après une-demi heure d'attente (et alors qu'on n'y croyait vraiment plus), les moniteurs ont fait:

- Bon les gars, le vent s'est calmé quelques minutes, par contre ça va pas durer alors là il va falloir carburer, okay? Pas d'hésitation, on vous attache et vous sautez, point barre!


On s'est donc mis dans la file d'attente, et effectivement ça carburait, les mecs perdaient pas une seconde à remonter l'élastique et à évacuer les gens en bas. Moi pendant ce temps je regardais en bas du pont et je me disais:

- Je me demande si c'était une bonne idée, en fin de compte...


Puis le mec nous a fait signe d'avancer sur la plateforme, et nous a ficelé les chevilles plus serré que quand ma mamie ligote un rôti de Pâques (genre c'était plus un garrot qu'autre chose). Résultat, quand il nous a levé, je tenais à peine debout, et quand il nous a dit:

- Avancez jusqu'au bout de la plateforme!


Eh ben j'arrivais pas à marcher et j'ai dû SAUTILLER jusqu'au bord, on aurait dit que j'étais une prisonnière de pirates qu'on s'apprête à jeter aux requins, c'était parfaitement ridicule.

On est arrivés au bord et y'avait un vent pas possible qui nous fouettait de partout. Le mec nous a dit de nous mettre en position côte à côte, avec une main autour de la taille de l'autre, et l'autre main en l'air. Mais moi j'ai fait:



J'ai commencé à dire:

- Vous êtes sûrs que c'est bon, là, pour sauter? 

- Chut! Regardez devant et faites coucou à la caméra!
- Parce que le vent...
- Chut! Regardez sur la gauche et faites coucou à la deuxième caméra!
- Non mais parce que ça tangue quand même...
- Mettez-vous bien droits côte à côte, et Flavien, tu peux lâcher le pont. A trois, vous sautez!
- C'est juste que je me demande si c'est bien sécurisé...
- TROIS, DEUX, UN!



Conclusion: 2017 démarre pas si mal.


Et sinon j'ai pas pris de bonnes résolutions parce que j'en prends jamais, mais si jamais t'en as, fais tourner, ça m'intéresse.

Et bonne année! 

(C'est bon, j'ai jusqu'au 31 janvier, je peux encore le souhaiter.)

lundi 16 janvier 2017

Séries 2016, partie II : le top

On continue dans la rétrospective des séries de 2016, et le moins qu’on puisse dire, c’est que même si 2016 a quand même globalement été une bonne grosse année de merde, au niveau séries, c’était un sacré bon millésime.

J’en veux pour preuve les bijoux ci-dessous, et accroche-toi à ton sloup, ça va être un long article.

(J'ai essayé de faire le tri, mais je ne suis qu'humaine.)



Black Mirror


Alors Black Mirror, c’est pas une nouvelle série de 2016, mais en fait un peu quand même.

Les trois premières saisons de la série étaient produites par Channel 4, une chaîne britannique réputée pour ses séries décalées de bonne facture (entre autres, les cultissimes Black Books et IT Crowd) mais aussi pour ses programmes bien merdiques (Come Dine with Me, et autres Gypsy Wedding de bas étage).

Au milieu de tout ça, on avait Black Mirror, une pépite noire comme une nuit sans lune, au concept simple : chaque épisode se présentait comme un moyen métrage de 30-40 minutes, situé dans un futur proche ou lointain, et nous présentant une avancée technologique et l’utilisation que la société en fait. Aucun lien entre les épisodes, donc, si ce n’est le thème central : la technologie et ses dérives.

Et le génie de Black Mirror, c’est que la série ne bascule jamais dans le prêchi-prêcha facile, type « Bouh la technologie nous aliène, c’est pas cool, allons vivre dans les bois sans eau courante ». Dans chaque épisode, on voit clairement que le problème n’est pas la technologie en soi, mais l’usage qui en est fait (abusif, détourné ou corrompu).

Et alors faut pas être sensible, les potos, parce que chaque épisode de Black Mirror va te faire dire « On est tous des merdes et la vie est moche » en seulement la moitié du temps requis pour regarder Requiem for a Dream.

Donc, qu’est-ce qui a changé entre les trois premières saisons de Black Mirror et la quatrième ? C’est que la série a été rachetée par Netflix, ce qui m’angoissait quelque peu.

Non pas que je n’aie pas confiance en Netflix – c’est une chaîne qui pour l’instant ne m’a jamais déçue – (prends-en de la graine, HBO) mais j’avais peur qu’en changeant de continent, le ton de la série bascule vers quelque chose de moins noir, de plus conformiste – en un mot, de plus américain.

Et comme il faut savoir admettre ses erreurs, j’admets la mienne volontiers : la saison 4 de Black Mirror est aussi bonne que les précédentes.

Les thèmes abordés sont dans l’air du temps (le diktat de l’apparence sur les réseaux sociaux, ou la réalité virtuelle, pour n’en citer que deux) et très bien traités – et, à mon grand soulagement, aucune trace de « c’était mieux avant ».

Seul bémol (mais inévitable vu le format) : la série est très inégale en qualité, avec des épisodes brillants (celui avec les abeilles, sublime) et d’autres juste bof (ouh là là, des soldats à qui on lave le cerveau, originalitay). Pareil pour les acteurs, des fois incroyables de justesse, des fois carrément gênants de cabotinage. 


(Et y’a rien à faire, je peux pas sacquer Bryce Dallas Howard.)

Je dis aussi oui au seul épisode positif jamais vu dans Black Mirror (San Junipero), parce que les dérives de la technologie c’est cool, mais des fois aussi c’est bien de voir une fin qui ne donne pas envie de se tirer une balle dans le slip.)




The Expanse


Une petite série de SF sans prétention, mais au final bien sympathique.

Ça se passe dans le futur, les humains ont colonisé l’espace, et Mars et la Terre sont deux super-puissances en guerre, pendant que les autres colonies vivent dans une sorte de tiers-monde de l’espace. Dans ce contexte, un vaisseau de transport plein de beaux gosses se fait atomiser par ce qu’ils pensent être un navire martien, y’a plein de conspirations, ah oui et peut-être que tout le monde va mourir tué par un parasite moussu.

La série est basée sur une série de romans récente, et ça se voit tout de suite, parce que l’univers est très étoffé et je suis à peu près certaine que ça doit être l’horreur totale de regarder cette série si on a lu les bouquins, parce que rien que là je peux sentir qu’ils passent super vite sur plein d’éléments de contexte.

Notamment un truc un peu chelou, c’est qu’on appuie vachement sur le fait que les gens qui vivent dans le tiers-monde ont plein de problèmes de santé parce qu’ils ont pas assez d’eau et que l’oxygène est contaminé, mais par contre tout le monde dans cette série est foutu comme un mannequin Calvin Klein.

Genre même le détective qui a passé sa vie à boire du plomb et respirer de l’amiante, ils le font jouer par le mec de The Punisher.


(« Nan mais c’est bon, on lui a mis une sale coupe de cheveux, ça passe ».)

Au final, certains acteurs pédalent un peu dans la semoule, mais c’est vraiment le seul reproche que j’ai à faire a The Expanse.

(Et, pour une série SyFy, les effets spéciaux sont franchement pas dégueu.)

(Je m’attendais au pire)

(HeumheumStargateSG-1.)




Stranger Things


Bon, je ne vais pas gloser dessus quarante pages, parce que le monde entier l’a fait, et je suis quasi sûre que tu as déjà vu la série de toute façon, alors voilà : Stranger Things c’est super. Rien à rajouter, tout est giga bien, acteurs, histoire, musique, et aussi est-ce que c’est possible d’adopter le môme sans dents s’il vous plaît, c’est pas pour moi c’est pour une copine.


(Bon d’accord j’ai menti, c’est pour moi.)

(Mais regardez cette bouille !)

Une chose avant de conclure: Tumblr a développé une théorie comme quoi Steve de Stranger Things est le père de Jean-Ralphio de Parks and Rec, et je suis MILLE POUR CENT D'ACCORD.


D'ailleurs je suis à fond derrière TOUTES les théories de crossover avec cette série:


JE DIS OUI



JE DIS TRIPLE OUI

Ah si pardon, juste une critique : Stranger Things, ce n’est pas comme ça que les gens s’habillaient (et surtout pas se coiffaient) dans les années 80.

Stop a la glamourisation nostalgique de cette période honnie de la mode.

Les années 80, c’était pas ça :


C’était ça :


NEVER FORGET.

(Ah et puis Barb elle est morte hein, c’est clair. Qui sont ces gens qui en doutent encore ?)




Westworld


Comme pour Stranger Things, je vais pas te raconteur l’intrigue, vu que Westworld c’est LA claque de 2016.

Apres de très longues années d’attente (j’avais entendu parler du début de ce projet en 2012, c’est dire), Westworld est enfin là, et force est de dire que la hype valait carrément le coup.

Casting cinq étoiles (Ed Harris n’a pas vieilli depuis Abyss) (Anthony Hopkins, lui, vieillit, mais reste toujours aussi flippant) (big up à son regard de serpent qui te fait frémir jusqu’aux tréfonds de ton âme), décors de fifou, effets spéciaux au top, scénario bien nourri, réflexions sur l’âme humaine, tout y est.

Mention spéciale au scénario plein de twists qui te fait te questionner tout le temps, au point que ça en fait surchauffer plus d’un :

- Je suis sûr que lui c’est un robot.
- Chut.
- La meuf à qui il parle, je suis sûr que c’est un robot aussi.
- Fla, tais-toi !
- Le vieux, je te parie qu’en fait c’est un robot.
- Mais ça n’a aucun sens, c’est lui qui a créé les robots !
- TU SAIS PAS !

Mais tu sais que c’était une bonne saison quand tu passes des jours à débattre et échafauder des théories tirées par les cheveux.

Pour les initiés, le grand clivage de mon couple actuellement (surligne pour voir – attention spoilers) :

Fla soutient mordicus qu’en ne s’échappant pas du parc, Maeve a commis son premier vrai acte de libre arbitre, tandis que moi je suis persuadée qu’elle n’a en fait pas réussi à se débarrasser de son programme qui l’empêchait de sortir, et qu’elle a juste l’impression de choisir de rester.


Dernière remarque : le scénario est adapté de Mondwest, un film des années 70 écrit par un certain Michael Crichton – un mec qui, décidément, avait une certaine fixette sur des parcs d’attraction créées par des vieux Anglais aux cheveux blancs et dont les créatures échappent à tout contrôle et attaquent les visiteurs.


(Sérieusement, une fois que t’as fait le rapprochement, c’est impossible de voir autre chose.)



Sense8


AVERTISSEMENT: je couronne direct Sense8 comme ‘pire série à regarder avec tes parents’.

(Ex aequo avec les premières saisons de Game of Thrones.)

Et je préviens, parce que le pitch pourrait faire penser à une série familiale, à la Heroes (mais en moins mauvais) : Huit individus de par le monde se retrouvent soudain connectés psychiquement les uns aux autres, et découvrent qu’une mystérieuse organisation est à leurs trousses pour leur faire des expériences dessus et les utiliser à des fins pas cool.

A ce stade, si t’aimes bien la science-fiction, t’es déjà en train de bâiller d’ennui, parce que le coup des gens aux pouvoirs psychiques traqués par des méchants, c’est le synopsis d’environ trois mille séries et films depuis l’aube des temps (coucou Heroes, coucou X-Men, coucou Limitless, coucou Minority Report, coucou Jarod Le Caméléon, coucou les Incroyables Pouvoirs d’Alex).


(Mais si, la gamine qui se faisait asperger de produits chimiques et ensuite elle pouvait se transformer en liquide comme un T-1000!)

Sauf que la série part dans une direction un peu moins convenue, grâce au lien entre les huit héros, qui peuvent ‘prendre possession’ les uns des autres et ainsi prêter leurs talents respectifs aux autres en cas de besoin.

Les talents restent d’ailleurs plutôt réalistes – hormis la Coréenne qui est une machine à combattre totalement improbable (genre la meuf de quarante kilos qui dézingue dix-sept mecs à mains nues – pardon mais non).

Bref, tout le monde a son petit talent : l’Américain est flic, l’autre Américaine est une hackeuse, le Mexicain est un acteur (et donc super bon menteur), l’Indienne est chimiste, l’Allemand est un couteau suisse humain (il sait se battre, crocheter des serrures, assassiner des gens, la totale), le Kenyan sait réparer les voitures et conduire à contresens sur l’autoroute (tu sais pas, ça peut être utile), et l’Islandaise….sait où trouver des boîtes de nuit sympa ?



(Toi aussi, trouve le personnage mal-aimé.)

Bref, la série est originale malgré son pitch convenu, et fourmille de trouvailles visuelles très intéressantes (le style Wachowski, on aime ou on n’aime pas, mais on ne peut pas nier que c’est inventif) (le bullet time, quoi !)

Par contre, je répète mon avertissement de plus haut : Sense8 n’est pas une série familiale, puisqu’outre la violence, les meurtres et les gens qui se shootent a l’héroïne, on y trouve aussi PLEIN de scènes de cul (qui sont bien filmées, hein, mais bon, ça peut mettre un peu la gêne si tu fous ça à la télé pour la Chandeleur, quoi).

(Mention spéciale à la meuf super cheloue qui commence à se toucher dès que ses potes gays s’embrassent devant elle.)


(Euh, tu le dis si on te gêne, hein ?)

La série a été louée pour sa diversité, puisqu’on y trouve des personnages gays, transgenre, et de (presque) toute la terre (mais quand même deux Américains sur huit) (alors qu’il vous suffisait d’en remplacer un par un Kiwi, et paf ! Vous aviez tous les continents !)

(J’aurais même accepté un Australien, c’est dire.)

Par contre ça reste Hollywood, donc ils sont quand même tous hyper beaux.

(Notamment les mecs qui ont tous des corps de ouf, genre okay je comprends que l’acteur ait des tablettes de chocolat, et que le flic soit musclé, mais le gangster c’est un Allemand et il a pas de Bierbauch ? Moi je dis qu’il y a une arnaque quelque part.)

(Idem pour le Kenyan qui vit dans les bidonvilles mais a quand même des beaux muscles, des dents parfaites et une peau immaculée.)

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, Sense8 reste une série vraiment cool, originale et bien jouée (même le remplacement de Capheus est bien).

(Par contre, pense à zapper le générique tout de suite, parce que c’est le plus long générique de série de toute l’histoire des génériques de série.)

(Je sais pas ce qui s’est passé, si les Wachowski ont eu un accès illimité à GettyImages pendant quelques jours et qu’elles ont décidé de se faire plaiz, mais stop. On s’en bat les couilles, montrez-nous encore des partouzes si vous voulez, mais stop les images de volcans et d’enfants qui mangent des barbes à papa, merci.)




Gravity Falls


Je triche un peu parce que c’est pas une série qui a commencé en 2016, mais qui s’est terminée en 2016 – mais vu que je l’ai découverte sur le tard, ça restera mon gros coup de cœur de 2016.

J’ai découvert Gravity Falls comme je découvre 30% des séries que je suis (les autres 70% étant Sarah qui me message frénétiquement en disant « Meuuuf regarde cette série j’ai personne avec qui en parleeeer ») : à savoir, en tombant sur des gifs rigolos sur le net et en suivant les commentaires qui font ‘Haha funny - source plz?’

C’est d’ailleurs comme ça que je suis tombée sur Parks and Rec (la meilleure série de l’univers et du multivers réunis) (et je ne dis pas ça parce que Leslie Knope est mon animal spirituel).

(PS : J’ai fait découvrir Parks and Rec à mes deux collègues du département Marketing, et elles sont toutes les deux revenues en hurlant OMAGAD CHARLOTTE YOU ARE SUCH A LESLIE KNOPE THIS IS INSANE – et je ne sais toujours pas si c’est un compliment ou si ça veut dire que je suis soûlante.)

Bref.

Gravity Falls est une série animée qui est sortie sur Disney Channel – en théorie deux bonnes grosses alertes à la culculserie et l’infantilisme de bas étage – mais que nenni ! Cette série est en fait beaucoup plus mature qu’elle n’y paraît.


(3615 belle leçon pour nos têtes blondes)


(3615 blague de cul)



(3615 BONNE NUIT LES PETITS)

L’histoire se résume vite : Dipper et Mabel, des jumeaux de 12 ans, partent vivre chez leur grand-oncle Stan pendant les vacances d’été, et passent deux mois (deux saisons) dans le village de Gravity Falls en Oregon, où ils remarquent qu’il se trame plein de choses mystérieuses à base de monstres et autres créatures paranormales.

Et bon, on va faire simple et direct : j’aime TOUT dans cette série.

L’animation est jolie et très bien faite, les personnages incroyablement attachants (mention spéciale à Mabel, au top de l’adorabilité), les doubleurs excellents (avec certains guests crème de la crème), l’intrigue sait rester légère sans jamais piétiner, et surtout LA CONTINUITÉ EST TELLEMENT AU TOP JE FONDS DE BONHEUR.

(Tu vois que l’auteur savait exactement où il allait dès le début, et ça c’est du kif pur à regarder.)

Bref, je te conseille cette série à mille pour cent, tout y est génial et magique, fonce et remercie-moi plus tard.




The Man in the High Castle


Techniquement pas tout à fait une série de 2016 non plus, puisque le pilote est sorti il y a ouat’mille ans, mais on va pas enculer les mouches.

The Man in The High Castle est une adaptation du roman éponyme de Philip K. Dick, auteur cultissime de SF à qui on doit l’inspiration derrière d’immenses chefs-d’œuvre du cinéma (Blade Runner), d’autres très bons films (Minority Report, A Scanner Darkly, The Adjustment Bureau) et d’autres… films (Total Recall).

J’étais doublement hypée pour The Man in the High Castle, d’abord à cause de la qualité du matériau de base, mais aussi parce que l’histoire est une uchronie, alias mon genre littéraire préféré de tous les temps.

Petit rappel pour les anciens Bac S : L’uchronie est une forme de science-fiction qui nous dépeint un présent alternatif : l’auteur va changer un élément de l’Histoire, et, à partir de là, élaborer où en serait la société actuelle. (Pense L’Effet Papillon, Wolfenstein: New Order, ou encore l’excellent 22/11/63 de Stephen King). C’est un genre très casse-gueule, mais quand c’est réussi, c’est ultra cool.

Tout ça pour dire que j’avais beaucoup d’attentes de cette série. Et dis donc ma gueule, j’ai pas été déçue.

En fait, c’est l’une des seules fois dans ma vie ou je n’ai PAS préféré le livre.

(La seule autre exception étant le premier film Twilight – qui est mauvais, certes, mais moins mauvais que le livre, parce qu’au moins on n’a pas à subir l’affreux style d’écriture de Stephenie Meyer.)

Le livre présente une idée intéressante, mais s’arrête au final très peu sur la description de la société, et à la place choisit de partir dans des réflexions sur le destin et le libre arbitre – ce qui ne m’avait pas vraiment dérangé, mais m’avait un peu frustré, parce que j’aurais voulu en savoir plus sur le monde que décrivait Philip K. Dick.

Et là, c’est super, la série s’en charge, j’ai eu le beurre, l’argent du beurre et le sourire des Nazis.


Oui parce que l’histoire, la voilà : nous sommes en Amérique du Nord, dans les années 1960, sauf que c’est l’Axe qui a gagné la Seconde Guerre Mondiale. Les anciens Etats-Unis sont donc séparés en colonies du Japon (à l’Ouest) et du Troisième Reich (à l’Est), avec une zone-tampon au milieu, dans les Montagnes Rocheuses. Les deux anciens alliés sont en pleine guerre froide, et on sent bien que tout le monde est pas mal nerveux à l’idée que ça pète.

La série est bien jouée, bien filmée, et DIEU MERCI les personnages Allemands parlent en vrai allemand, pas en allemand d’Hollywood (« Ach ach nous zommes drès médchantz ! »). Mais surtout, l’univers dépeint est crédible et réaliste, et oui d’accord c’est parfois bien déprimant, mais en général j’enchaîne avec un épisode de Gravity Falls et ça rééquilibre l’univers.



Master of None


Techniquement une série de fin 2015 (okay, je triche) mais je trouve ça criminel qu’il n’y ait pas plus de gens qui connaissent Master of None, alors voilà.

Master of None est une série originale écrite et jouée par Aziz Ansari, un acteur et comédien qui fait du stand-up, mais qu’on connaît surtout pour son rôle de Tom Haverford dans Parks and Recreation.


(Oui je sais, je fais référence à Parks and Rec tout le temps, j’y peux rien c’est génial.)

Bref, Master of None est une série qui suit le quotidien de Dev, un jeune acteur de second plan, ses amis, ses amours, ses emmerdes, tout ça.

Et en parlant d’emmerdes, la série avait un très fort potentiel pour devenir emmerdante (comme toutes les séries bâties autour d’un seul personnage), mais heureusement pour nous, Master of None déborde d’humour, d’énergie, et de moments absolument choupis et pas du tout culcul (un équilibre très rare).

Et aussi, c’est une anecdote, mais les parents de Dev dans la série sont joués par les vrais parents d’Aziz Ansari, et non seulement son père crève l’écran alors que c’est même pas un professionnel, mais aussi c’est les gens les plus adorables du monde, et je voudrais les adopter tout de suite s’il vous plaît.



(Ils pourront m’aider à élever le gosse sans dents de Stranger Things.)




Voilà, c’est mon top personnel de 2016, j’espère qu’il t’aura aidé à relativiser la nullité qu’a été cette année.

(Enfin, dans la globalité des choses, hein.)

(Parce que personnellement j’ai eu une très bonne année 2016 – j’ai eu une augmentation, je me suis baignée sous des cascades, j’ai fait du vélo et j’ai mangé des Ferrero Rocher géants.)

(Et c’est pas genre une boîte de petits Ferrero Rochers en forme de Ferrero Rocher géant.)

(C’est UN GROS rocher.)

(Je sais pas si tu saisis à quel point c’est important comme nuance.)

Bref, c’est tout pour aujourd’hui – n’hésite pas à partager tes coups de cœur, j’accueille toutes les suggestions de nouvelles séries avec grand plaisir.

(Sauf toi, Sarah.)

(Tu m’en donnes déjà trop, laisse un peu parler les autres.)

vendredi 13 janvier 2017

Séries 2016, partie I : le flop


Comme tu le sais, je regarde beaucoup (trop) de séries.

Mais comme c’est un peu le mal du siècle, j’ose espérer que toi aussi.

Sauf que, pour éviter de polluer mon blog avec des articles hyper pointus à chaque nouvel épisode de Game of Thrones, je réfrène le plus possible la fanattitude.

Mais quand même, une fois l’an, j’aime bien faire le bilan (calmement) (paye tes références de l’an 2000).

C’est pourquoi, comme l’an dernier, je voudrais revenir sur mes séries préférées de 2016, et celles qui m’ont fait dire « STAAAHP ».

Et on commence par celles que j’ai arrêtées en 2016, parce que c’est toujours plus fun de dire du mal.



Vinyl


Alors ne mâchons pas nos mots : Vinyl, selon moi, c’est la plus grosse tragédie de 2016.

(Bon okay, y’a eu des guerres et des attentats.)

(Disons la seconde plus grosse.)

C’est une tragédie parce qu’on n’a eu qu’une saison alors que merde quoi, elle était super cette série !


(Firefly all over again.)

(HBO, j’en attendais mieux de ta part.)

Sans déconner, je ne sais pas ce qui s’est passé pour en arriver à cette décision, parce que tout y était, là : des acteurs au top, un bon scénario (qu’on pourrait résumer par « sex, drugs, and rock’n’roll, and then a lot more drugs »), une BO crème de la crème, une reconstitution des années 70 impec, et une direction par MARTIN MOTHERFUCKING SCORSESE MAIS SERIEUSEMENT ??!


Bref, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais mon cœur saigne, parce que j’aimais vraiment d’amour cette série.

(En même temps, j’ai entendu « Martin Scorsese et Mick Jagger », et mon sang de petite mémé du rock n’a fait qu’un tour.)




Downton Abbey


Combien de temps peut-on continuer à regarder un truc chiant?

Si j’en crois Downton Abbey, 52 épisodes.

Downton Abbey s’est donc terminée en cet an de grâce 2016, et bordel c’était pas trop tôt.

Parce que oui d’accord, la reconstitution impeccable, la réalisation au cordeau, des acteurs corrects, des costumes éblouissants, mais à un moment donné va falloir nous donner une histoire et arrêter de pomper les Feux de l’Amour deux minutes.

Vraiment, je ne m’explique pas à moi-même comment j’ai pu regarder cette série si longtemps, parce que c’est franchement rien de plus qu’une telenovela avec du budget.

Et au moins, une telenovela comme Jane the Virgin (malgré ses longueurs) a la franchise de reconnaître ce qu’elle est, et de s’en moquer gentiment. Mais là, les auteurs se prennent tellement, mais TELLEMENT au sérieux, en mode « On est en train de ciseler un joyau du huitième art » que ça en devient presque risible.

J’veux dire, vous avez quand même rempli le bingo des feuilletons du samedi matin en six saisons, faut pas vous étonner.


Donc voilà, bon débarras Downton Abbey. Tchao les prout-prout, allez vous faire couper la tête et saisir vos richesses, ça vous apprendra la vie un peu.

(De toute façon tous les bons personnages sont morts.)

(A part la mamie comtesse, Maggie Smith est formidable et géniale et c’est un être de lumière pure.)




(Et aussi Tom. J’aime bien Tom.)

(Même si c’est un vendu.)

(« Je suis socialiste, à bas les classes ! » « Attends viens on te donne de l’argent » « Putain en fait c’est cool » SALE TRAÎTRE VA)


Orphan Black


Orphan Black a selon moi un mérite immense, c’est qu’elle partait d’un principe super audacieux.

Le synopsis : Sarah, une paumée avec des mauvaises fréquentations, cherche à mener une vie meilleure et récupérer la garde de sa fille. Un jour, sur un quai de gare, elle croise son double – qui se jette prestement sous un train. Comme elle a besoin de sous, elle décide de se faire passer pour elle le temps de vider son compte en banque, mais se fait rattraper par les événements et découvre qu’elle fait partie d’une flopée de clones – créées par qui, comment, dans quel but ? C’est ce qu’elle va tenter de découvrir.

Le gros défi d’un scénario pareil, c’est évidemment de trouver une actrice qui puisse jouer tous les personnages des clones. Et là, rien à dire, Tatiana Maslany est tout bonnement formidable.


(Et même quand elle fait dans l’exercice casse-gueule au possible – genre l’une des clones qui se fait passer pour une autre des clones – elle est juste un poil à côté de la plaque, exactement comme il faut.)

Le souci, avec les scénarios ambitieux de ce type, c’est qu’ils peuvent facilement devenir alambiqués – et malheureusement pour Orphan Black, c’est exactement ce qui s’est passé.

Parce qu’on partait déjà avec du lourd – une bande de clones créées et surveillées par une corporation mystérieuse, plus une secte religieuse qui veut les tuer et a retourné l’une des clones contre les autres – mais si en plus après on ajoute le réseau politique de la mère adoptive, les super-soldats, et la gamine qui se régénère comme Wolverine, ça commence à faire un peu trop.

Apres, je lui jette pas la pierre autant qu’aux autres, parce que c’est une série dont les défauts sont causés par son ambition, et il vaut toujours mieux se planter en faisant un truc original que de se ramasser en faisant du comme d’habitude.

(Quelle perle de sagesse.)

(Je suis un véritable Dalaï-Lama aujourd’hui.)



The Big Bang Theory


Big Bang Theory, c’est cette série qui m’a fait l’effet de beaucoup de sitcoms: j’ai arrêté de la trouver vraiment bonne au bout de quelques saisons, mais comme ça devenait jamais vraiment mauvais, j’ai continué à la regarder, plus par habitude qu’autre chose.

Parce que soyons francs : si on n’était pas en plein dans l’Age D’Or des séries, Big Bang Theory serait très bien. Et quand la saison 1 est sortie y’a dix ans (putain, dix ans !) c’était effectivement le haut du panier en matière de sitcom : des bons acteurs (enfin Sheldon et Howard quoi, mais bon c’est suffisant), des réparties qui fusent, un humour référencé mais quand même accessible, tout y était.

Sauf qu’on est dans l’Age D’Or des séries, et qu’il y a tellement de trucs exceptionnels qui sortent que j’ai plus envie de me contenter d’un truc moyen.

(Pourquoi manger des salsifis quand on peut avoir des panais ?)

(3615 passion légumes racine)

Bref, ça devient de plus en plus difficile de passer outre les défauts du format sitcom qui étaient faciles à ignorer en 2006 : l’éclairage pas naturel, les décors en toc, le surjeu, et surtout CES PUTAINS DE RIRES ENREGISTRÉS DE MES FESSES BORDEL ON EST AU VINGT-ET-UNIÈME SIÈCLE.

- Nan y faut garder les rires, sinon les gens vont pas savoir quand c’est drôle !
- Mais plus personne ne les utilise, chef !
- Ah, et pense bien à mettre des pauses pas naturelles du tout entre les répliques, hein.
- J’aurais dû rester chez Modern Family
- PARDON ?
- Non j’ai dit, y’a pas de problème, j’aime les salsifis !

Mais pour moi, le plus grand mal du siècle dernier dont souffre Big Bang Theory, c’est son absence de continuité.

Alors, qu’on soit clairs : l’évolution des personnages au sein de l’histoire (Sheldon qui s’éveille à l’amour, Howard qui fonde une famille), j’ai rien contre. Je pense que ce serait emmerdant de regarder dix saisons des mêmes gens qui font les mêmes trucs (n’est-ce pas Docteur House ?)

Le problème, selon moi, c’est que les scénaristes inventent des traits de caractère à leurs personnages pour coller à l’intrigue d’un (ou plusieurs) épisodes, et ensuite soit les oublient totalement (genre non chut on n’en a jamais parlé) soit forcent le trait au point que ça en devienne grotesque.

Un exemple parmi d’autres : qui parmi vous se souvient que Bernadette, au début, avait une voix normale ?

Voilà Bernadette dans le premier épisode où on l’aperçoit :


Et la voilà quelques saisons plus tard :


POURQUOI ?

Pourquoi faire prendre à cette actrice une voix de souris dans Cendrillon ?

Ça n’a aucun sens !

Idem pour plein d’autres choses qui sont passées sous le tapis – genre Raj, qui, pendant plusieurs saisons, avait une incapacité totale à parler aux femmes, et puis ensuite pouf d’un coup il y arrive en genre huit épisodes (on note l’effort tout relatif des scénaristes de se débarrasser de son affliction en deux phases : phase 1 « quand je bois de l’alcool je peux parler aux femmes », phase 2 « bon les blagues sur l’alcool c’était marrant deux minutes mais on est dans une comédie et on ne peut pas me faire devenir alcoolique, alors on dirait que je bois de la bière sans alcool par erreur et oh je peux parler aux femmes quand même, je suis guéri, le courage était en moi depuis le début ! »), et maintenant il est totalement à l’aise en permanence avec n’importe quelle nana, genre même pas un soupçon de timidité, pif pouf la magie du script.

Alors certes, on est dans une fiction, je dis pas que tout doit être conforme à la réalité à 100%, mais quand tout l’intérêt de ta série est basé sur l’interaction entre les personnages, ça devrait pas être trop demander que de vouloir un minimum de continuité.

Et aussi, j’aime beaucoup Leonard et Penny, mais ça n’a aucun sens qu’ils finissent ensemble – déjà ils ont absolument zéro points communs, et en plus Leonard est un intellectuel plutôt condescendant et Penny est conne comme une truite.


(Les créateurs de la série quand ils écrivent les dialogues de Penny.)

(Sans déconner, dans la vraie vie elle serait déjà morte en s’étranglant avec sa propre salive parce qu’elle est TROP STUPIDE POUR VIVRE.)

Et puis, tant qu'on est à parler de Penny, une dernière chose: on est en 2017. Pourquoi Penny est encore coincée en 1998, quand les geeks étaient des losers?

Non parce que là, on parle de trentenaires qui ont des boulots respectables et qui aiment les films de science-fiction et les comics (comme presque tout le monde), jouent aux jeux vidéos un soir par semaine (comme presque tout le monde), et vont au Comic-Con une fois l'an (comme CENT CINQUANTE MILLE AUTRES GENS).

Donc, disons-le une fois pour toute: quand Penny et ses potes font "Hihi Leonard et ses potes, quelle bande de gamins, ils regardent Star Wars et ils jouent à Call of Duty", c'est ELLES qui sont hors normes, pas l'inverse.

(Alors arrêtez de vous la péter en mode "Je sais pas qui c'est Gollum lol c'est des trucs de puceaux tout ça".)

(Connaître des trucs sur le Seigneur des Anneaux, c'est très sexy, je vous ferais dire.)

(Parle-moi des inspirations mythologiques de Tolkien et regarde ma culotte tomber.)

BREF.


Voilà pour les séries que j’ai arrêtées de suivre en 2016.

On se retrouve très bientôt pour mon top des séries de l’année !

(En attendant, si y’a des séries que tu as arrêtées cette année, dis-moi lesquelles, ça m’intéresse.)